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5 trucs pour mieux récupérer d'une commotion cérébrale au football
Publié par Joelle Robichaud Dion pht — le samedi 09 juin, 2018
La majorité des commotions cérébrales évoluent favorablement dans un délai de 2 à 4 semaines. Nous vous proposons ici quelques trucs pour mettre les chances de votre côté et ainsi reprendre votre vie normale le plus rapidement possible !
Cinq conseils pour optimiser la récupération suite à une commotion cérébrale :
1- Se retirer du jeu
Pour les sportifs, il est important d’être en mesure de reconnaître une commotion cérébrale et de se retirer immédiatement de la partie. Après une chute, être sonné et étourdi, voir des flashs sont des symptômes de commotion cérébrale et ce, même si les malaises ne persistent pas. Souvent, l’adrénaline et la volonté de jouer aidant, les symptômes s’estompent pour revenir en force dans les heures, voire les jours qui suivent (jusqu’à 48 heures). Un athlète qui ne mentionne pas immédiatement ses symptômes et qui continue à jouer aura 2,2 fois plus de chance de voir son temps de récupération s’allonger (Breton et al, 2016).
Le mot d’ordre : en cas de doute, on ne joue pas. On est toujours mieux de manquer une partie que le reste de la saison …
2- Repos
La phase initiale suivant une commotion cérébrale est une période de repos de 48 heures. Ici, il s’agit d’un repos complet, physique (pas de sport) et cognitif (pas d’école). Regarder la télévision, lire, utiliser le cellulaire, faire du ménage, jouer à des jeux vidéo, aller au centre d’achats, au cinéma ou à l’école ne sont pas des activités reposantes pour le cerveau. Par contre, dormir, méditer, écouter un livre audio, prendre une petite marche dans la cour, se reposer dans le bain, sont toutes des activités autorisées.
Le mot d'ordre: on reste tranquille ! C’est le moment de rattraper les heures de sommeil manquées des dernières années !
3- Retour aux activités par étape
Une fois la période initiale de repos complétée, il est recommandé de reprendre graduellement et progressivement les activités physiques et cognitives en veillant à demeurer sous le seuil d’apparition des symptômes. Il ne faut pas rester au repos complet trop longtemps. Une étude publiée dans le Pediatric Volume (2015), a comparé le repos complet pendant 5 jours par rapport à un repos de 2 jours avec une reprise progressive des activités. Le groupe de 5 jours rapportait plus de symptômes dans la vie quotidienne que celui de 2 jours. Chez Axone, un thérapeute pourra vous guider dans la reprise graduelle de vos activités. Il est crucial de bien planifier ses journées afin de ne pas provoquer de symptômes.
Le mot d’ordre : une activité sous-maximale et sous le seuil d’apparition des symptômes est sécuritaire et facilite la récupération.
4- Gestion de l’anxiété
L’anxiété est fréquente suite à une commotion cérébrale et c’est pire chez les gens déjà anxieux. Étant donné l’éventail et le type de symptômes, il peut être très angoissant d’avoir une commotion cérébrale. Les patients se sentent souvent perdus, comme dans le brouillard. L’anxiété peut augmenter la sévérité des symptômes, en engendrer de nouveaux et nuire au repos. Il est fréquent de ruminer une idée et d’avoir des troubles de sommeil associés. Comme le sommeil est un aspect très important, il faut contrôler rapidement l’anxiété. Différents exercices de respiration et de méditation peuvent aider.
Le mot d’ordre : on respire et on reste zen !
5- Réhabilitation en clinique
Un thérapeute de la clinique Axone peut vous encadrer dans les différentes étapes de votre récupération. Suite à une évaluation, un plan de traitement personnalisé est établi comprenant des stratégies de repos spécifiques, des modifications à apporter à la maison, au travail ou à l’école et des techniques de réadaptation spécialisées (thérapie visuelle, thérapie manuelle, thérapie cognitive, etc).
Le mot d’ordre : on suit le plan !
Pour plus d’informations ou pour prendre un rendez-vous à la clinique Axone, consultez notre site web : www.cliniqueaxone.ca
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